« Je crains le Dieu tout puissant qui m’a créé et je ne sers que lui » aurait dit Saint Symphorien au juge
En 576 Germain est inhumé sous le « portique » de la basilique de Childebert. Une dalle commémore l’emplacement où la tradition situe le premier tombeau de Saint Germain.
Vers 1010 la chapelle est reconstruite et agrandie. Elle permet la célébration des offices pour les laïcs de l’abbaye.
Saint François de Sales y consacrera un nouvel autel en 1619 et c’est dans cette chapelle que les prêtres réfractaires ont été enfermés avant d’être massacrés en 1792. Sur le mur nord, un rectangle rouge évoque l’enfermement et le sang des martyrs : saint Symphorien, ceux de 1792 et de tous les temps.
D’importantes fouilles ont été entreprises en 1971 qui ont permis de mettre en valeur des vestiges de différentes époques.
La chapelle, restaurée puis décorée par Pierre Buraglio, est solennellement bénie par le cardinal Lustiger le 27 janvier 1993