Edito du 8 janvier 2017 A

Alors, le mystère de l’Incarnation n’avait été dévoilé qu’à peu de monde: la Vierge Marie et saint Joseph son époux, Élisabeth (et peut-être Zacharie), quelques bergers avaient encore entendu l’annonce de la grande joie : « Il vous est né un Sauveur ». Avec l’étoile, se mettent en route des mages venus d’orient et l’annonce de la Bonne Nouvelle prend une dimension cosmique. Par le signe de leur long cheminement, par l’appel à se mettre en route, venant de si loin jusqu’au Christ, en passant par Jérusalem, les mages et l’étoile sont des évangélisateurs qui répandent la bonne nouvelle sur l’orbe visitée par Dieu.

Dorénavant, le voile se lève sur le salut proposé aux hommes. Il n’est plus possible de feindre ignorer le Christ, mais il faut se situer face à lui. Hérode le fera de façon ô combien tragique et sanguinaire. Mais à côté d’Hérode, d’autres puissants de ce monde, plus nombreux et plus humbles viennent présenter l’hommage de leur vie au roi des rois, un hommage qui passe par l’or, l’encens et la myrrhe. À leur suite se dessine déjà la foule immense des petits qui ne cessent, jusqu’à ce jour d’adorer leur Dieu en la personne de Jésus.

Ce dimanche, une vingtaine de vos enfants entrent dans l’ultime étape de préparation qui les conduira à communier pour la première fois en juin. Comme les mages, ils feront des tours et des détours, prenant du temps le dimanche en plus du catéchisme ordinaire, pour reconnaître sous le voile de l’hostie la présence de celui que leur cœur aime et cherche, afin de se situer de façon juste face à lui … le moment venu. Leur hommage ne passera pas par l’or, l’encens ou la myrrhe mais leur adoration sera toute leur vie, j’en ai la conviction, aussi belle que celle des mages. Gageons que leur chemin aussi sera évangélisateur pour ceux qui, parents et catéchistes, les verront passer.

Père Sébastien WAEFFLER

 

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